Analyse - Les répercussions de l'insomnie en milieu policier

Publié le : 26 mai 2021 | Temps de lecture : 🕐 1m

Certains métiers ont un impact sur la qualité du sommeil des travailleurs. Parmi ceux-ci, les policiers figurent en haut du palmarès. Afin de mettre en lumière son programme de prévention et traitement des troubles du sommeil pour les premiers répondants, HALEO publie une analyse sur les répercussions de l’insomnie en milieu policier et les solutions pour en réduire les impacts.

Parmi les principaux éléments :

  • La prévalence de l’insomnie chronique chez les policiers est de plus de 53%, alors qu’on observe une prévalence oscillant entre 10 à 22 % dans la population générale donc 3 à 5 fois la prévalence moyenne.

  • Chez les policiers, le nombre d'accidents attribuables au sommeil était significativement plus élevé́ chez les travailleurs postés et étroitement liéà la présence de troubles du sommeil.

  • Les troubles du sommeil chez les policiers entraînent une diminution du rendement au travail (p. Ex., erreurs administratives, s'endormir au volant, infractionsà la sécurité).

  • Dans une enquête auprès des pompiers et des ambulanciers paramédicaux, 93% ont signalé des troubles du sommeil importants. Les agents de police rapportent une qualité de sommeil inférieure à celui des non-agents.

  • La thérapie coginitivo comportementale de l’insomnie est un traitement de première ligne pour les troubles de sommeil en milieu policier.

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